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samedi 21 décembre 2019

Charles-Valentin Alkan

Charles-Valentin Alkan, à l'origine Charles-Valentin Morhange, né en à Paris et mort en dans la même ville, est un pianiste et compositeur français.
Se rattachant à la tradition de grande virtuosité de l'époque romantique, initiée par Paganini au violon, puis au piano par Frédéric Chopin et Franz Liszt, il est considéré comme un représentant français crucial de l'école de piano romantique, malgré son manque de reconnaissance de nos jours.


Issu d'une famille de religion juive originaire de Lorraine, il est le fils d'Alkan Morhange, qui tient une école élémentaire réputée pour son enseignement musical, située rue des Blancs-Manteaux4, et de Julie Abraham ; comme lui, ses quatre frères et sa sœur ont par la suite adopté le prénom paternel comme nom de scène.
Charles-Valentin est un enfant prodige qui entre au Conservatoire de Paris à 6 ans. Il étudie l'harmonie, l'orgue et le piano avec des professeurs tels que Pierre Zimmermann, qui fut aussi le professeur de Georges Bizet, César Franck, Charles Gounod. Il obtient le premier prix de piano en 1824, d'harmonie en 1827 (classe de Victor Dourlen), d'orgue en 1834 (classe de François Benoist). À 17 ans, il est un virtuose réputé, rivalisant avec Franz Liszt ou Sigismund Thalberg, surnommé « le Berlioz du piano » par Hans von Bülow.
Il a cependant été peu présent en concert : dès l'âge de 20 ans, il se retire de la vie publique, manifestant une forte misanthropie, et se consacre à la composition. Pour gagner sa vie, il donne des leçons : il devient un pédagogue réputé vers lequel les élèves de Chopin se tourneront à la mort de celui-ci. Tous les ans, il donne Six petits concerts, salle Érard, où il présente en intermède quelques-unes de ses œuvres, au milieu d'un répertoire très classique. À l'exception d'une tournée en Angleterre en 1833 à la demande de ses amis, il reste attaché à Paris et ne voyage pas.
Il reprend les concerts en 1844. Il espère un moment succéder à Pierre Zimmermann au Conservatoire de Paris, mais c'est Marmontel qui obtient le poste. En 1848, après cet amer échec, Alkan mène une vie de plus en plus solitaire, même s'il revient parfois à la vie publique, comme en 1855 avec la publication de ses Douze Études dans tous les tons mineurs, op. 39.
Il meurt le 29 mars 1888, à 74 ans et contrairement à la légende, ce dernier n'aurait pas été écrasé par sa bibliothèque en voulant saisir le Talmud. Alkan aurait été retrouvé prostré dans sa cuisine sous un porte-parapluie auquel il se serait tenu avant de s'évanouir. Il aurait été transporté dans sa chambre et serait décédé plus tard dans la soirée.
Alkan meurt dans un oubli presque total. Ses œuvres vont être également négligées, mais des musiciens comme Ferrucio Busoni, Egon Petri, essaieront de promouvoir sa musique.
Ses compositions ont été longtemps méconnues et restent encore peu enregistrées. Elles sont pourtant particulièrement originales et personnelles et d'une extrême difficulté d'exécution.

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