Célibataire endurci(e) ou fraîchement
largué(e) ? Esprit serein, indifférent ou désemparé ? A chacun sa
musique pour la soirée du 14 février.
Le 14 février, c’est la Saint-Valentin. La fameuse ‘fêtes des
amoureux’. Et pour ceux qui doivent passer seuls cette date fatidique,
le moment peut se révéler très agaçant, voire douloureux...
Côté
classique, qu’est-ce qu’on en dit ? De la Saint-Valentin, pas grand
chose, mais des amours secrets, brisés ou libres, beaucoup.
Pour celles et ceux qui sont amoureux…
Amoureux
transis, c’est maintenant ou jamais ! Si vous êtes seul(e) ce soir mais
que votre esprit, lui, est hanté par la douce image d’un(e) bien
aimé(e), pourquoi ne pas profiter de la Saint-Valentin pour lui déclarer
votre flamme ?
« Chaque partie de votre être m'entraîne entièrement vers elle avec la force invisible de l’amour [...] Je ne suis rien d’autre que la proie et le trophée de votre beauté » Prenez donc exemple sur la belle Lettre amoureuse de Claudio Monteverdi.
Pour les coeurs brisés…
Vous y avez cru, et pourtant vous voilà seul(e) en ce jour de l’Amour, comme Après un rêve. « Hélas, triste réveil des songes » nous dit le poème traduit par Romain Bussine, mis en musique à la fin du XIXe siècle par Gabriel Fauré.
Vertige
de l’amour. Mirage de l’amour. Respirez un bon coup et laissez-vous
porter par l’une des plus belles mélodies françaises, musique qui nous
rappelle combien la déception amoureuse peut être l’une des plus belles -
bien que douloureuses - source d’inspiration.
Pour apprécier ce moment de solitude…
Non, vous ne déprimerez pas (forcément) en écoutant les Nocturnes de Chopin.
Au contraire, votre esprit n’en sera que plus apaisé, car les nocturnes
illustrent le calme et la douceur de la nuit. Et qu'il est agréable de
se laisser bercer par le son du piano, emmitouflé dans un plaid moelleux
ou bien au chaud dans son lit..
Pour celles et ceux qui s’en moquent…
Si la Saint-Valentin ne vous fait ni chaud, ni froid, alors cette danse espagnole de Manuel de Falla est pour vous ! Elle est extraite de son opéra La vida breve (La vie brève
en français), et puisque la vie est courte, autant en profiter !
Seul(e) ou à deux. Jeune ou vieux. Avec cette danse on se sent léger, on
hausse les épaules et on crie… ¡vale !
Pour draguer…
Hauts les coeurs ! Avec ce célébrissime air extrait de l’opéra de Bizet, on ne se laisse pas aller. « Les vrais plaisirs sont à deux » - et c’est la belle Carmen, qui le dit - « Voici la fin de la sobriété ! Qui veut m’aimer, je l’aimerais… » La gitane donne le ton : chacun peut (et doit) être consolé..
Pour (essayer) de l'oublier…
La raison vous y pousse, mais
votre coeur en fait tout autrement. Oui, vous devriez l’oublier, tourner
la page, mais comme il est douloureux de renoncer et de faire taire ses
sentiments. Astor Piazzolla
le sait bien, et dans ce mélancolique tango, il décrit cet état de
spleen et d’amertume que peut engendrer la volonté d'oublier.
Pour celles et ceux qui attendent leur tour…
« Chemins de l’amour, je vous cherche toujours
». Patience, patience, votre tour viendra. En attendant profitez de
l’accalmie, des moments de quiétude, et envoyez valser vos états d’âme
avec Francis Poulenc.
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