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lundi 25 février 2019

En savoir plus sur Erik Satie!

Compositeur et pianiste français, Erik Satie est né à Honfleur en 1866 d'une mère écossaise et d'un père français. Souvent qualifié d'avant-gardiste, le musicien est connu pour ses pièces simples, voire ascétiques, aux titres souvent alambiqués et aux annotations ironiques.

Entré au Conservatoire national de musique et de déclamation en 1879, Erik Satie n'y est pas un élève brillant. Il quitte le Conservatoire en 1886 en s'engageant volontairement dans l'armée. Quelques mois plus tard, il contracte une maladie pulmonaire et se fait réformer. Revenu à Paris, il fréquente les cabarets de Montmartre et notamment le Chat Noir dont il devient le pianiste régulier. C'est en 1888 qu'il compose ses trois "Gymnopédies", oeuvres pour piano qui sont, avec les six "Gnossiennes" composées en 1890, ses oeuvres les plus populaires.

Entre déboires personnels et attirances mystiques (il va jusqu'à fonder sa propre église, dont il est le premier et seul adepte), Satie commence à composer des oeuvres aux titres insolites. Il annote les partitions d'indications poétiques ou ironiques, censées guider les musiciens dans l'interprétation de ses pièces. C'est ainsi qu'il compose "Trois Morceaux en forme de poire" en 1903, ou encore "Véritables préludes flasques (pour un chien)", en 1912. Jamais là où on l'attend, Satie, diplômé à 44 ans de la Schola Cantorum, compose en 1918 le très sérieux drame symphonique "Socrate" en s'appuyant sur des fragments des dialogues de Platon. Après cette pièce et jusqu'à sa mort en 1925, Erik Satie participe à la création de deux ballets, dont "Mercure", en 1924, pour lequel Picasso produit les décors.
« Je ne me reconnais pas le droit d’abuser des instants de mes contemporains. » Cette réflexion malicieuse traduit bien sa modestie mêlée d’ironie.
Il s’éteindra à Paris le 1er juillet 1925 dans une misère totale (qu’il dissimulera toujours à ses amis).

Séduits par son attitude anticonformiste, les jeunes musiciens de ″l’école d’Arcueil″ ou du ″Groupe des six″ se réclameront de lui. Et plus récemment John Cage et les ″Minimalistes répétitifs″ se réfèreront à ses inventions.

1 commentaire:

  1. Alors certes il ne se reconnaissait pas le droit d'abuser des instants de ses contemporains... Personnellement, cela va faire un an qu'il abuse des miens... ;)

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