Avec Isaac Albéniz, Manuel de Falla
et Joaquin Rodrigo, il forme le quatuor emblématique du renouveau de la
musique espagnole à la fin du XIXs. Il est notamment connu pour ses
Danzas espanolas, Goyescas pour piano et Tonadillas pour chant et piano.
En 1916 Enrique Granados mourrait dans un naufrage entre Folkestone et Dieppe. Son navire, attaqué par un sous-marin allemand, sombre le 24 mars 1916 et emporte avec lui une cinquantaine de passagers.
L’histoire raconte que le musicien est mort noyé en voulant sauver sa femme. Au moment du naufrage, il trouve une place dans un canot de sauvetage mais aperçoit son épouse au loin dans la mer. Il plonge pour l’aider, mais les deux époux sont emportés par la mer.
Inspiré par les rythmes, mélodies et harmonies de la musique espagnole, Enrique Granados ne s’arrête pas aux frontières de son pays natal puisqu’il se rend régulièrement à Paris. Dans la capitale française il rencontre ses contemporains comme Fauré, Debussy, Ravel ou Dukas et suit les cours du compositeur et violoniste belge, Charles-Auguste de Bériot.
Contrairement aux idées reçues sur les compositeurs espagnols, il n’a jamais composé pour la guitare. Si l’on trouve aujourd’hui de nombreuses interprétations de ses oeuvres pour cet instrument à cordes, Granados avait une préférence pour le piano.
https://www.francemusique.fr/actualite-musicale/une-playlist-pour-les-100-ans-de-la-disparition-d-enrique-granados-662
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