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jeudi 28 novembre 2013

Les femmes compositrices pour piano

... Ce n’est que dans son édition de 1932-35 que le Dictonnaire de l’Académie Française adopta le terme pour désigner les compositrices de musique.

Clara Schumann, de son nom de naissance Clara Wieck, est une pianiste et compositrice allemande, épouse du musicien Robert Schumann, née en 1819 et morte en 1896.
Son père Friedrich Wieck, célèbre professeur de piano, fait d'elle une concertiste prodige dès l'âge de neuf ans. En 1827, elle a déjà rencontré son futur époux, Robert Schumann (elle a huit ans, il en a dix-sept), qui étudie auprès de son père. Clara donne son premier concert au Gewandhaus de Leipzig, où elle est remarquée par Goethe. En tournée à Paris, elle connaît un triomphe. Dès 1829, Clara publie ses premières œuvres, Quatre Polonaises tandis qu'en 1832, Robert publie Papillons ; Clara joue cette œuvre en concert l'année même. Entre 1834 et 1836, elle compose les Soirées musicales, qui connaissent un grand succès notamment auprès de Liszt.
À l'âge de seize ans, elle s'éprend de Robert Schumann. Robert demande sa main à son père lorsque la jeune fille atteint sa dix-huitième année. Mais Wieck s'oppose vigoureusement à leur mariage. Les amoureux sont séparés de force, mais communiquent par le biais d'amis et de messages musicaux dans les concerts de Clara. Le mariage est finalement célébré en 1840 à Schönefeld en exécution d'une décision judiciaire. Huit enfants, dont Felix Schumann, sont issus de leur union, ce qui tend à ralentir sérieusement le parcours musical de Clara. Première interprète des œuvres de son mari, elle fait connaître et apprécier sa musique dont, selon ce dernier, elle est alors la seule à bien comprendre les délicatesses. Clara est elle-même l'auteur d'une quarantaine d'œuvres, mais elle a en partie négligé la composition au profit du piano et de son rôle d'inspiratrice auprès de son mari.

Cécile Louise Stéphanie Chaminade est une compositrice et pianiste française née à Paris le 8 août 1857 et morte à Monte-Carlo le 13 avril 1944.

Elle révèle très jeune des dons musicaux que sa famille s'empresse de cultiver. Elle travaille en privé avec Le Couppey, Augustin Savard, et Martin-Pierre Marsick. Elle étudie avec Benjamin Godard la composition. Elle reçoit les encouragements de Camille Saint-Saëns, Emmanuel Chabrier et Georges Bizet à poursuivre sa carrière. À dix-huit ans, elle donna son premier concert. En 1901 elle épouse Louis-Mathieu Carbonel éditeur de musique.
Son œuvre comporte 200 pièces pour piano de style romantique avec, notamment, une Sonate en Ut mineur pour piano, opus 21 ; Étude Symphonique, opus 28 ; Six Études de concert, opus 35 (Scherzo, Automne, Impromptu…) ; Les Sylvains, opus 60 ; Arabesque, opus 61 ; Six Romances sans paroles, opus 76 (Méditation, Idylle…) ; Étude mélodique, opus 118 ; Pêcheurs de nuit, opus 127 (no 4 des Poèmes Provençaux) ; Romance, opus 137 ; Au pays dévasté, opus 155 ; Nocturne, opus 165, etc.
Elle a été distinguée Chevalier de la Légion d'honneur le 14 juillet 1913 : première musicienne à recevoir cette distinction.


Louise Farrenc (de son nom de jeune fille Jeanne-Louise Dumont) est une compositrice, pianiste et professeur française, née à Paris en 1804 et morte à Paris en 1875.
Elle entreprend des études de piano avec Anne Soria, une disciple du compositeur Muzio Clementi, puis avec Antoine Reicha, professeur au Conservatoire de Paris, qui lui enseigne l'écriture musicale (harmonie, contrepoint). Ignaz Moscheles et Johann Nepomuk Hummel lui ont également donné des leçons de piano.
En 1821, elle épouse le flûtiste, compositeur et éditeur de musique marseillais Aristide Farrenc. Conscient des dons exceptionnels de sa jeune épouse, il lui consacre ses activités musicales en créant notamment les Éditions Farrenc et devient rapidement son impresario. Entre 1842 et 1872, Louise Farrenc enseigne le piano au Conservatoire de Paris, où elle finit par obtenir un salaire égal à celui de ses collègues masculins.
La capacité de Louise Farrenc à écrire de la musique « pure », à un très haut niveau, lui vaudra d’être maintes fois qualifiée de « cerveau masculin » dans un corps féminin, à une époque où les marques de génie chez la femme semblaient une totale incongruité, dangereuse même pour l’ordre social.
Les plus grands musiciens de son temps l'ont soutenue, tel le violoniste Joseph Joachim qui a participé à la création en 1850 de son Nonette pour cordes et vents en mi bémol majeur.
L'œuvre de Louise Farrenc reste largement méconnue. La raison principale en est sans doute que la compositrice s'est essentiellement consacrée à la musique instrumentale et n'a jamais composé d'opéra alors que ce genre était très prisé en France, surtout au XIXe siècle.
Elle s'est consacrée exclusivement au piano de 1820 à 1830, avant d'élargir son répertoire à l'orchestre à partir de 1834. Il existe 49 œuvres dotées d'un numéro d'opus. http://www.youtube.com/watch?v=ufdu-yPmDN8&list=TLWCA1o5II-cEhdRtkGHgVgHA_VOWjGtiD



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