Pour mieux étudier le coronavirus, une équipe du Massachussets Intitute of Technology (MIT) a transcrit en sons la structure des protéines qui composent la surface du virus. Ils espèrent mettre au point des traitements pour le combattre.
L’équipe du professeur Buehler a mis en musique une des protéines du coronavirus
Au début du mois d’avril, la revue scientifique américaine Science a publié les résultats d’une étude de chercheurs du célèbre Massachussetts Institute of Technology (MIT). L’équipe de Markus Buehler, ingénieur des matériaux et passionné de musique, y révélait avoir réussi à transformer le coronavirus en une mélodie grâce à la technique dite « de sonification » qui a mis en musique la structure de la protéine en forme de pointe présente à la surface du coronavirus. Le Figaro, qui raconte l’expérience, explique que la méthode est relativement simple. Le son est produit en faisant vibrer un matériau. Cela peut être par exemple une corde de guitare, une percussion entre deux objets mais aussi, à l’échelle microscopique, une molécule. En arrangeant les sons, il est possible de créer une musique. C’est tout l’art de la composition. L’équipe du Pr Buehler utilise alors l’intelligence artificielle pour combiner ces concepts et utiliser les vibrations moléculaires pour construire de nouvelles formes musicales. « Nous avons travaillé sur des méthodes pour transformer les structures protéiques en représentations audibles et traduire ces représentations en nouveaux matériau », explique le chercheur. Résultat, une surprenante mélodie d’une heure cinquante, mise en ligne sur la plateforme Soundcloud.
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