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samedi 15 décembre 2018

32 pianistes sur scène!

Sur la Danse Macabre de Saint-Saëns!

La Danse macabre, opus 40, est un poème symphonique en sol mineur composé en 1874 par Camille Saint-Saëns d'après le poème d'Henri Cazalis Égalité-Fraternité, tiré des Heures sombres, quatrième partie de son recueil L'Illusion paru en 1875. Jouée pour la première fois à Paris le , sous la direction d'Édouard Colonne. Contrairement à la légende, la Danse macabre n'a été ni chahutée ni sifflée à la première de Colonne, ni à la seconde audition, le 7 février 1875. Colonne dut même la bisser. En revanche, elle le fut chez Pasdeloup, lorsque ce dernier la présenta le 24 octobre de la même année

Histoire

Cette danse macabre est une version pour orchestre d'une mélodie écrite par Saint-Saëns en 1872 et publiée en 1873, dédiée à Gustave Jacquet.
La première audition en 1875 surprit par l'emploi du xylophone, inutilisé à l'époque dans un orchestre symphonique. Franz Liszt, ami du compositeur, en a effectué un arrangement pour piano seul, qui a été ensuite réarrangé par Vladimir Horowitz.
Saint-Saëns lui-même cite le thème principal dans son Carnaval des animaux - no 12 « Fossiles », avec l'indication « Allegro ridicolo ». Il en a aussi écrit un arrangement pour deux pianos.

Scénario

Minuit sonne. Satan va conduire le bal. La Mort paraît, accorde son violon, et la ronde commence, presque furtivement au début, s'anime, semble s'apaiser et repart avec une rage accrue qui ne cessera qu'au chant du coq. Le sabbat se dissout avec le lever du jour.

Analyse

Tout comme dans son Carnaval des animaux, tous les instruments utilisés viennent jouer un rôle, ce sont de véritables acteurs. La harpe sonne les douze coups de minuit, les pizzicati des violoncelles représentent la Mort qui frappe du talon pour réveiller les défunts, avant « d'accorder » son violon solo sur le Diabolus In Musica (quinte diminuée la-mi bémol) et lancer la danse sur un tempo de valse. Le xylophone représente le bruit des os des squelettes qui dansent durant la nuit. Les violons marquent la cadence sur des quintes criardes et rappellent le vent d'hiver et la quinte diminuée du début (la-mi bémol) pourrait aussi suggérer la sécheresse et l'aigreur de la saison.
Trois thèmes sont développés : l'un rythmique, exposé par la flûte ; le second mélodique, énoncé par le violon solo ; enfin, la citation du Dies irae, issu du chant grégorien des monastères, mais il s'agit ici d'un Dies irae sautillant qui sonne bizarrement à la trompette, appuyée par les cymbales ; les esprits infernaux semblent ridiculiser cette phrase solennelle de la liturgie des morts. Ces trois motifs sont valsés. Le thème A se développe sous la forme de variations, le thème B est traité en fugue et, à un certain moment, les deux se superposent. On soulignera aussi le déchaînement de l'orchestre, à grand renfort de clameurs dues aux cuivres, exprimant le frénétique, forcené, de ce monde souterrain. Et, quand le hautbois fait entendre le cocorico, les morts se dispersent.

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