
Depuis, il n'a eu de cesse de donner forme à cette vision. En créant le concept piano-plage dans la petite commune belge de Anhée en 2005, en éditant une BD qui relate cette vision, puis en montant un spectacle musical à succès outre-Quiévrain mais également au Palais des sports de Paris. Melofolia serait l'aboutissement ultime de son rêve initial.
Le lieu, c'est le domaine de Chauffaille, à Coussac-Bonneval, près de Saint-Yrieix-la-Perche, dont il est tombé amoureux. Il a pourtant visité une soixantaine de sites avant de jeter son dévolu sur ce parc paysagé de 141 hectares, son château, ses dépendances et sa chapelle néo-gothique. Il a aussi trouvé ici une écoute, notamment de la part du maire de Saint-Yrieix, Daniel Boisserie, et des élus de la communauté de communes.
Des instruments géants

Melofolia proposera à un public familial de vivre une expérience où la musique sera au cœur d'attractions ludiques, pédagogiques et interactives. Les visiteurs, accueillis par trois personnages de fiction (Mélo, Folia et Ritmix) déambuleront dans cet espace thématique et pourront même vibrer à l'intérieur d'instruments géants. Ici un piano, là un tambour, ailleurs un violon. Des instruments qui se fondront dans l'environnement, la dimension paysagère ayant toute sa dimension dans la philosophie du projet qui veut faire régner l'harmonie entre les êtres, la nature et la musique.
A terme, 35 attractions seront à la disposition du public. Il glissera sur une clé en trottinette électrique pour obtenir l'accord parfait. Il pédalera sur des vélos pour animer une boîte à musique, il marchera dans un cylindre pour créer une mélodie. Les enfants tourneront dans un carrousel tambourin et la famille poussera l'escarpolette d'une balançoire musicale.

Recherche de financements
Aujourd'hui, et pour que la
partition qui se joue en sourdine soit sans fausse note, la société
Dreamgest SA, dont Didier Hodiamont est pour l'heure l'actionnaire
unique, est en recherche de partenaires qui l'aideront à financer le
projet. Des investisseurs de poids ont déjà marqué leur intérêt.
L'investissement en première phase est estimé à 40 millions d'euros.
L'objectif est de lever 15 millions d'euros d'ici le début des travaux,
avant d'avoir recours à l'emprunt.
Le plan de financement établi sur la période
2020-2024 est jugé « raisonnable ». Il est exprimé entre autres par une
montée progressive du nombre d'entrées, estimé à 150.000 en année 1
d'exploitation et jusqu'à 400.000 en année 4. Dans ce contexte, l'impact
sur l'emploi ne serait pas négligeable. La fourchette va de la création
de 64 emplois en 2021 à 110 emplois en 2024. Une aubaine incroyable
pour le secteur. Du rêve pour petits et grands en quelque sorte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire