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mercredi 7 octobre 2015

Paul Klee et la musique

Le Pianiste en détresse, 1909
Retour sur l'exposition organisée à la Cité de la musique en 2011 sur l'artiste et la musique "Paul Klee Polyphonies": http://www.swissinfo.ch/fre/paris-c%C3%A9l%C3%A8bre-la-musique-de-paul-klee/31502404
L’exposition « Paul Klee Polyphonies » retrace de façon chronologique le parcours du peintre (1879-1940) au travers de plus de 130 œuvres et 70 documents, en parallèle avec les influences artistiques qui l’ont nourri.
La première consacrée aux débuts du peintre, alors qu’il est violoniste d’orchestre, montre qu’il est fortement imprégné de musique classique, Bach, Mozart, Beethoven… On y voit entre autres une gravure intitulée « le pianiste en détresse ». A lire, un article amusant du "blog-notes"
La seconde partie (1911-1915) marque la période où Klee fit la rencontre de Robert Delaunay ainsi que du groupe du Blaue Reiter. Il découvre aussi à ce moment-là la musique de Schönberg. Sa peinture devient abstraite et très colorée.
Dans la 3e partie, de 1916 à 1920, alors qu’il découvre la musique de Busoni, Paul Klee évolue vers une plus grande abstraction, et peint en particulier des jardins conçus comme de véritables partitions musicales, tel « Le Jardin fantastique abstrait ». Ou des dessins tel le « Dessin au point d’orgue ».
A partir de 1920, il intègre le Bauhaus de Weimar, où il sera professeur. Il y rencontre de très nombreux musiciens : Bartok, Hindemith… Il peint à cette période « Fugue en rouge », inspirée par une Fugue de Bach.

La période du Bauhaus, à laquelle la 4e partie de l’exposition est consacrée, s’achève en 1930, lorsque Paul Klee rejoint l’académie de Düsseldorf. Il s’investit absolument dans la peinture, qui devient totalement « polyphonique », comme le montre la cinquième partie de l’exposition (1930-1937). Il peint ainsi « En rythme » en 1930 ou encore « La lumière et les arêtes » en 1937, où les jeux de transparence et de superposition sont particulièrement marqués.
La dernière partie de l’exposition (1933-1940) présente les dernières œuvres du peintre, alors atteint de la sclérodermie qui l’emportera. Sa maladie l’empêche de jouer du violon, et affecte également ses possibilités de peindre. On peut découvrir sa série « Eidola », série de dessins de musiciens fantomatiques, faisant corps avec leur instrument. Les musiciens sont tous des « ex-musiciens », à l’image de l’ »ex-pianiste » ou de l’ »ex-timbalier ».
 

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