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mercredi 19 novembre 2014

Poulenc, 3 novelettes



Pour mieux découvrir ce compositeur, un site lui est dédié.

 Paris 1899 – Paris 1963

Auteur de près de 200 mélodies, il s’illustre aussi dans d’autres genres (opéra, musique de chambre, œuvres pour piano, un opus important de musique sacrée), et laisse des écrits qui témoignent de l’attachement qu’il porte à la langue.

Poulenc découvre le piano grâce à sa mère, qui lui parle des classiques, et grâce au pianiste Ricardo Viñes, son mentor spirituel, qui l’initie à la musique de son temps (Claude Debussy, Eric Satie, Manuel de Falla…). Viñes lui permet de s’introduire dans les cercles artistiques du moment, où il fréquente par exemple Jean Cocteau et Max Jacob. C’est notamment la découverte d’Igor Stravinski qui sera déterminante pour sa carrière de compositeur.

Au tout début de sa carrière, Poulenc prend part à la création du Groupe des Six (en référence au Groupe des Cinq russes), composé d’Arthur Honegger, Darius Milhaud, Georges Auric, Louis Durey et Germaine Tailleferre : ces compositeurs s’assemblent pour réagir contre le romantisme, le wagnérisme, et dans une moindre mesure, l’impressionnisme. Même s’il reste autodidacte en grande partie, Poulenc étudie la composition avec Charles Koechlin dans les années 1920, et découvre le style de Gabriel Fauré dont Koechlin était l’élève. Entre commandes et inspirations plus personnelles, Poulenc crée aléatoirement ballets, parfois non dénués d’humour (Les Animaux modèles, 1942), œuvres religieuses (Messe en sol majeur, 1937) ou œuvres instrumentales (Concert champêtre pour la claveciniste Wanda Landowska (1928), Sinfonietta, 1947). Il reste très attaché à la voix qu’il met en avant dans ses nombreuses mélodies mais aussi dans des opéras, comme Les Dialogues des Carmélites (1957) ou La Voix humaine (1958).

Poulenc fait alterner dans ses pièces un grand sérieux, qui semble aller de pair avec sa foi profonde, et un sens prononcé de l’amusement et de la fantaisie. La diversité de ses créations souligne un style assuré et inspiré, qui rend compte de l’éclectisme esthétique dans le traitement de l’orchestre et de la voix, tout en restant bien ancré dans la tonalité/modalité.

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