Leur genèse comporte beaucoup d'inconnus et leur écriture s'étale entre 1823, date de l'édition de l'Air russe (le plus connu du cycle) et 1827, date de l'édition de l'intégralité des pièces. La Plainte du troubadour a été également publiée séparément en 1824. La cohérence d'atmosphère n'est donc probablement que d'apparence. Elles semblent, en tout cas, antérieures à ses impromptus. Les manuscrits autographes en ont été perdus.
- Moderato, en ut majeur
- Andantino, en la bémol majeur
- Allegro Moderato (Air russe), en fa mineur
- Moderato, en ut dièse mineur
- Allegro vivace, en fa mineur
- Allegretto (Plainte d'un troubadour), en la bémol majeur
L'interprétation des six pièces demande environ vingt-cinq minutes.
N°2:
Radu Lupu: très calme, des nuances très marquées, une main gauche très présente dans le second thème.
Maria Joao Pires: plus rapide, plus sec. La mg est très détachée dans le second thème.
Claudio Arrau: plus "volumineux" avec beaucoup de pédale dans le premier thème notamment. Beaucoup de liberté dans le second thème.
Alfred Brendel: la version que je préfère: des phrases très chantées, finesse des nuances, pas de surcharge des pédales, homogénéité des différentes parties.
Ce thème fait partie de la bande musicale du film Au revoir les enfants de Louis Malle.
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